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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 14:11

Tout ce qui s’apparente à une dictature de la pensée, ou à un moyen unique de pratiquer un art, m’insupporte et échappe à ma forme d’intelligence et de conception de la tolérance et des libertés.

 

Et à ce propos, il me ferait joie d’ouvrir un dossier qui concerne tout le monde, puisqu’il s’agit de la médecine.

 

De fort longue date, je considère qu’il n’y  a pas l’Afrique, mais des Afrique(s). En effet, le Kenya, le Sénégal ou le Mali, par exemple, nous offrent des visages différents de ce continent.

 

Particulièrement sensibilisé par la chose médicale, j’ai toujours eu la faiblesse de penser qu’il n’y avait pas la médecine, une et indivisible, mais des médecines, ce qui n’est pas tout à fait la même chose !

 

Malheureusement, en France, les instances ordinales  officiellement reconnues comme étant les seules détentrices de la vérité en matière de médecine, me donnent l’impression d’imposer au corps médical dans son entier leur unique volonté, et de faire obstacle à des médecines novatrices pratiquées par des médecins diplômés de la Faculté de médecine, et porteurs d’une longue expérience, (non seulement dans le secteur libéral mais aussi en milieu hospitalier). Notre pays semble s’isoler dans cette démarche par rapport à ses voisins européens plus ouverts sur d’autres médecines alternatives (dont certaines ont de meilleurs résultats en matière de santé tout en gardant des comptes largement excédentaires !)

 

Dans ma réflexion, je ne tiens nullement à jeter l’anathème sur les mandarins qui font la pluie et le beau temps au sein des Conseils les plus autorisés, pas plus que sur les praticiens qui pratiquent la médecine traditionnelle qui leur a été enseignée par leurs maîtres, eux-mêmes héritiers d’une mentalité médicale qui venait d’un autre siècle !

 

Toutefois, il faut bien admettre que notre espérance de vie est devenue plus longue que dans un passé encore relativement récent. Par ailleurs, l’imagerie, les techniques opératoires, la médecine d’urgence sont aussi des points forts à mettre au crédit de la médecine traditionnelle, et reconnue comme telle.

 

A moins que cette médecine traditionnelle, qui a fait ses preuves, ne se trouve, en arrière plan, sous la tutelle implicite de l’industrie pharmaceutique et des lobbies, je ne m’explique pas pourquoi des médecins diplômés, expérimentés, mais porteurs d’une conception autre de la médecine, représenteraient un danger pour elle !

 

En médecine, comme en littérature, comme dans toutes les disciplines du savoir humain, il doit y avoir toujours, et en priorité, une porte laissée grande ouverte à tous les novateurs, à tous les créateurs, à toutes les personnes de progrès et d’espérance qui avancent, même si c’est dans la marge. Nous savons tous que c’est la marge qui fait la page !

 

Sans évoquer le cas des quimboiseurs, des sorciers, des chamans, des guérisseurs, ni même des thérapeutes, dont certains ont des dons et un pouvoir manifeste qui leur permet d’obtenir des résultats avérés, je voudrais revenir sur le cas des médecins diplômés, dotés d’une longue expérience médicale, qui œuvrent dans la recherche et la pratique de médecines autres.

 

Ce principe dictatorial, de la médecine vérité unique, diligenté par les autorités qui s’estiment être les seules à pouvoir s’approprier le savoir médical, a des effets pervers. En effet, dès lors que pour des raisons d’ordre privé, des  personnes mal intentionnées, jalouses et petites dans leur tête comme dans leur cœur, entendent faire « chanter » ces médecins qui pratiquent une médecine autre, elles agitent, sans la moindre honte, le drapeau de la menace d’une dénonciation au Conseil de l’Ordre. De telles pratiques portent un nom ! Elles sont odieuses et pitoyables !

 

Parmi les médecins parfaitement intégrés dans les sillons de la norme, il n’y a pas que, médicalement parlant, des esprits éclairés, des thérapeutes de génie ! Si certains d’entre eux commettent des erreurs de diagnostic, ou prescrivent aux uns ce qu’ils prescrivent aux autres, en toute honnêteté intellectuelle, même si ce qui est valable pour l’un ne l’est pas pour l’autre, ils ne doivent pas s’inquiéter ! Ils sont enchâssés dans la norme, ils correspondent à la fréquence d’apparition, et nulle autorité médicale ne viendra les tracasser !

 

Cette situation ne peut plus durer, et j’en appelle à toutes les bonnes volontés pour que les médecines autres, pratiquées par des médecins diplômés et expérimentés, puissent avoir, elles aussi, droit à la parole en toute liberté, en toute sérénité, a fortiori dans un pays comme la France qui, de tradition, est un vivier de novateurs dans le domaine de la santé. Car, si certains praticiens travaillent pour la médecine, il y en a d’autres qui œuvrent pour la santé !

 

 

 

                                Michel Dansel 

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commentaires

A
<br /> Eternel Molière, qui dénonçait à son époque tous les Diafoirus et Purgon qui nous menacent aujourd'hui ! sans parler du lobby pharmaceutique qui nous pourrit bien la vie aussi...<br />
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M
<br /> <br /> Ma Chère Anne, je découvre seulement ton message. Pardon et merci. Je t'embrasse. Michel (ton diable de voisin - Raspoutine)<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> Tout à fait d'accord !<br /> <br /> <br /> (Saluations de Martine Maillard, conduite sur votre blog par Viviane Bultheel).<br />
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